Renforcer la conscience écologique et sociale

AU COEUR DE LA TRANSFORMATION DURABLE DES SOCIÉTÉS

Alors que la quasi-totalité des Mauriciens sont d’accord sur l’urgence de la situation écologique et sur la dégradation de l’environnement à Maurice, ils sont nettement moins nombreux à agir dans ce sens.

A titre d’exemple, ces déclarations recueillies dans notre Sustainability Transformation – Foundation Study en mai 2021.

98%

des Mauriciens sont d’accord avec cette déclaration :

Les problèmes environnement sont très graves, il faut changer de comportement

92%

des Mauriciens sont d’accord avec cette déclaration

A Maurice l’environnement et  la nature se dégrade

77%

Déclarent ACHETER quelque chose sans vérifier si c’est produit localement

77%

Déclarent JETER *les déchets recyclables à la poubelle

46%

Admettent jeter dans la nature ou par terre leurs déchets, quand ils ne voient pas de poubelle…
17 août 2021

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Pour aller plus loin :

Face au développement durable, la société mauricienne est dichotomique. On remarque que la moitié de la population s’attache à son style de vie et a tendance à faire l’autruche.

Pourquoi ? D’après notre étude, Sustainability Transformation – Foundation Study, il semble que la tension ou dissonance soit encore trop faible pour pousser une majorité à agir. Cette situation existe ailleurs, mais elle est renforcée à Maurice par la situation économique spécifique d’un pays récemment « développé ».

En effet, les préoccupations en matière de développement durable, citées en priorités par les Mauriciens permettent de confirmer que les défis environnementaux sont désormais des sujets importants pour eux, qu’ils soient liés à leur environnement immédiat (l’air et la mer) mais aussi à leur santé (pesticide).

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Au-delà de ces préoccupations, quelles seraient les actions prioritaires qui seraient les plus tentantes ou faisable pour les Mauriciens ? Là encore, les priorités des Mauriciens semblent bien ancrées dans le champ des possibles. Ce sont des actions ou des changements de comportements qui ont un impact direct sur les finances du foyer : ainsi les priorités d’action durable pour les consommateurs sont la réduction de la consommation d’énergie, le contrôle du gaspillage et de l’utilisation des plastiques.

En 2ème niveau, on trouve des actions possibles mais qui demandent un effort financier ou un sacrifice en matière de confort.

Dans ce cadre, comment les entreprises, autorités, associations peuvent-elles agir afin d’accélérer la transformation durable, qui nous le savons est la seule option ?

Il semble essentiel, pour chacun, d’identifier dans son secteur et ses activités les transformations de modèles d’affaires, d’offre et de distribution qui permettront de faciliter l’adhésion du plus grand nombre.  Les leviers financiers sont importants. La communication et information, transparente et pragmatique, est aussi nécessaire pour accompagner les consommateurs dans leur choix. L’innovation est importante, même si dans le cadre de l’économie circulaire, elle sera plutôt frugale et organisationnelle, plutôt que technique ou technologique.

Cette démarche représente désormais une opportunité économique pour les marques, mais elle devra être sincère, prendre racine dans la raison d’être de l’entreprise, pour être accueillie par les conso-acteurs, en devenir.

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